• Je viens de tomber sur le blogg d'un groupe fasciste qui appelle au "boycott de la marque lonsdale "  MAis en voilà une bonne idée...  Au moins, les gens n'auront plus peur d'en porter... 


    Voici les raisons de leur appel ( article trouvé sur leur blogg ) :


     " En Allemagne, Lonsdale est à la mode parmi les militants nationlistes: un peu trop pour la marque
    britannique de vêtements sportifs, qui a lancé la campagne “Lonsdale aime toutes les couleurs” pour se défaire de cette mauvaise réputation.

    “Notre but est que, par cette campagne antiraciste, les nationalistes arrêtent de porter notre marque et qu’elle n’ait plus cette connotation”, affirme Tobias Heupts, directeur du marketing de la société Punch, qui commercialise la marque en Allemagne, en Belgique, en Hongrie et aux Pays-Bas.

    Car un sweat-capuche Lonsdale, porté correctement sous un blouson aviateur, ne laisse apparaître que les quatre lettres centrales qui rappellent le sigle du parti national-socialiste. Mais l’absence du P dans le nom de la marque au lion, née à Londres en 1960 et spécialisée au départ dans les articles de boxe, permet habilement de passer au travers de la loi réprimant la liberté d’expression. “On a réalisé l’étendue du problème à la fin des années 90, en voyant de plus en plus de nationalistes porter des vêtements Lonsdale lors de reportages télévisés ou dans des magazines”, raconte Tobias Heupts.

    Punch a donc commencé à travailler en 2000 avec l’association antiraciste “Augen auf” (”Ouvrez les yeux”), basée en Saxe (est). “D’abord en finançant l’association, puis en lui consacrant des séries spéciales ou en co-organisant des festivals de musique, des conférences sur le racisme dans des écoles”, explique le responsable de cette société basée à Neuss (ouest). “On pensait que cela suffisait pour changer notre image en Allemagne, mais on se trompait”, admet-il pourtant.

    En 2001, Punch, encouragé dans sa stratégie par la maison mère londonienne, devient parraineur d’une équipe de football amateur de Duesseldorf, “Africa United”, composée uniquement de joueurs africains. Puis, en septembre 2003, la société lance “Lonsdale aime toutes les couleurs”. Au programme, une série de vêtements sur fond d’arc-en-ciel, symbole gay, portés par des personnalités des médias et de la musique, ou l’organisation de concerts multiculturels.

    La marque s’est aussi séparée de ses revendeurs ouvertement racistes, ou qui mélangeaient Lonsdale et d’autres marques appréciées par les nationalistes, comme Fred Perry ou Ben Sherman. “Nous avons rompu le contrat de 15 magasins en Allemagne, dont dix dans l’est du pays”, où les groupes nationalistes sont nombreux affirme Tobias Heupts. “Bien sûr, nous avons perdu de l’argent”. De l’ordre de 20.000 euros par an par magasin, sur un total de 3,8 millions d’euros de chiffre d’affaires en Allemagne. Un an plus tard, Tobias Heupts se veut optimiste: “le succès vient. Lentement, mais il vient”. “Pour nous, avec cette campagne, la question n’était pas de gagner des clients, mais bien de combattre le racisme”, dit le dirigeant de Punch, qui prévoit le lancement prochain d’une campagne aux Pays-Bas, où Lonsdale connaît le même problème de clientèle.

    Il faudra encore deux à trois ans pour savoir si cette campagne a réussi. Mais Punch a déjà eu ses petits succès. “Récemment, j’ai eu un e-mail d’un particulier disant +hier, j’avais peur de porter du Lonsdale, aujourd’hui je pense que je vais acheter votre marque+”, raconte-t-il.


     



     


     


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  • Voici un extrait d'un article du Journal "Libération" paru le 7 septembre 2005 :

    «Les services secrets ont confirmé ce que nous avons toujours dit, martèle Ronald Krijger. Il n'y a qu'une toute petite poignée de gars qui porte nos vêtements et qui n'ont pas de bonnes idées.» Dans un rapport intitulé «Faits et fiction sur une sous-culture présumée d'extrême droite», les services de renseignement (AIVD) ont estimé qu'à peine 5 % des «jeunes Lonsdale» affichent des sympathies pour le fascisme. Les autres ne seraient pas sensibles aux tentatives de recrutement des groupuscules d'extrême droite, Nouvelle droite (NR) et Alliance nationale (NA). Transmis à tous les élus du pays le 12 juillet, ce rapport évoque «la plus importante sous-culture jeune» des Pays-Bas, tout en estimant que «le problème a été grossi par les médias». Cette enquête a été commandée en avril par le ministre de l'Intérieur Johan Remkes, au sommet de la vague d'incidents racistes survenue après l'assassinat du cinéaste Theo Van Gogh.

    Cela ne fait que confirmer mon avis : Lonsdale = Fachos = 5% des gens qui en portent donc, une minorité...

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  • Voilà un super texte trouvé sur le net et qui résume bien ce que je sais et ce que je pense :

    Pour certains, LONSDALE London rime avec une marque de vêtement sportswear assez classe et très bien dessinée. Très rare en France car quasiment pas distribuée, elle fait en revanche fureur en Italie, en Allemagne, en Australie et bien sûr au Royaume Unis et plus particulièrement à Londres sa ville d'origine. Personnellement j'aime beaucoup son logo, ainsi que les formes, les coupes et les dessins de ses vêtements. La gamme est complète, des chaussures à la casquette en passant par les survêtements, les polos, les blousons, les vestes, les sweats, les t-shirts... et quelques accessoires également avec les portes-feuilles, les sacs... Jusqu'ici tout va bien vous me direz, et bien pas tant que ça. C'est maintenant que ce commentaire prend tout son sens...

    Pour d'autres, LONSDALE London est assimilée à une marque "fasciste" portée par des nationalistes dans de nombreux pays européens. En effet, un sweat-capuche Lonsdale, porté correctement sous un blouson aviateur, ne laisse apparaître que les quatre lettres centrales qui rappellent le sigle du parti national-socialiste, le NSDAP. Même s'il le P est absent, cela n'a pas empêché ces individus de considérer la marque comme l'une de leurs favorites. Surtout que certains supporters extrêmes de football l'ont également adoptée et la marque est aujourd'hui très répandue dans les stades européens. Avec d'autres marques (Fred Perry, Ben Shermann), elle constitue un code vestimentaire interne au mouvement Hooligan. L'origine de ce phénomène remonte aux années 70 et à la montée en puissance des supporters extrémistes du club londonien de Chelsea, qui s'inspirent alors de la mode des Mods anglais. Les Dandys de Chelsea, comme on les appel, étaient extrêmes à la fois dans leur idéologie et dans leur pratiques violentes et racistes. Pour passer inaperçu au milieu des foules constituées par les supporters de football, ils décidèrent d'adopter le style casual, autrement dit de s'habiller comme Mr Tout le monde. C'est ainsi qu'ils suivirent l'influence de la mode du moment à Carnaby Street, avec entre autre la marque LONSDALE London, qui comme nous l'avons précisé, peut facilement porter à confusion de part son lettrage. C'est ainsi qu'aujourd'hui encore la marque est très présentes dans les stades européens et plus précisément parmi les supporters les plus extrêmes, que ce soit par leurs idéologies racistes ou par leurs comportements déviants nommés hooliganisme. Pourtant, l'origine de cette marque en est totalement à l'opposé...
    LONSDALE London a été fondé au début des années 60 par un ex-boxeur, Bernard HART. Il s'implanta en plein quartier de Soho, dans une rue proche de Carnaby Street, et dans un bâtiment qui fut anciennement une salle de boxe. La marque pris d'ailleurs le nom du Comte Lonsdale, qui fut considéré comme le père et le bienfaiteur de la Boxe anglaise organisée avec des gants. Ainsi, loin des guerriers d'Hitler, LONSDALE London s'est créée et s'est développée dans le milieu de la boxe anglaise, dont les grands champions à l'époque étaient essentiellement noirs. D'ailleurs, son principal égérie n'est autre que Mohammed Ali (photo).

    Aujourd'hui, la marque vit difficilement cette histoire controversée, entre son origine historique et son détournement actuel par des extrémistes aux idéaux malsains. C'est pourquoi, avec le risque de perdre de l'argent, LONSDALE a lancé récemment dans plusieurs pays (Allemagne, Hongrie, Belgique, Pays-Bas) une campagne de communication sous le slogan "LONSDALE aime toutes les couleurs". L'objectif est de détourner la marque de ses sympathisants actuels, les jeunes d'extrêmes droites, et de retrouver une clientèle lambda, qui apprécie dans la marque son style et son design et non pas ses sigles et ressemblances douteuses.

    Maintenant vous vous demandez peut être pourquoi je viens d'écrire un si long commentaire pour une marque que vous ne connaissiez peut être pas y a cinq minutes. Et bien tout simplement pour informer, et pour qu'on arrête de considérer comme des "fachos" tous les gens qui portent cette marque... dont moi, même si par ailleurs je suis un supporter de football, d'un club qui possèdent des supporters extrêmes. D'ailleurs, pour éviter tout amalgame, je ne porte quasiment jamais cette marque lorsque je me rend au stade... VIVE LA LIBERTÉ


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  • Trop souvent, la marque Lonsdale est montrée du doigt.  Tu portes du Lonsdale donc, t'es un facho, un raciste, un skin,...

    Personnellement, j'en porte assez souvent.  Les raisons sont simples :

    - J'adore la boxe

    - J'aime beaucoup le style de ces vêtements.

    Beaucoup de mes amis aiment également cette marque mais n'osent pas en porter car ils ont peur d'être assimilés aux skins, aux racistes.

    Moi, je suis prof, absolument pas skin, encore moins raciste, et je me dis que, si toutes les personnes qui aiment cette marque faisaient comme moi, alors, cela changerait probablement l'image de celle-ci et les idées reçues...  

    N'hésitez pas à ajouter vos commentaires à ce sujet...


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